« Si je devais décrire les furikaké en un mot ? Je dirais médicament ! La santé doit absolument passer par l’alimentation et la prévention. Sel et sucre excitent le cerveau, nous le savons depuis longtemps » explique Kei Matsushima, chef japonais installé à Nice. « Quand je parle de furikaké, je pense immédiatement au mot yakumi qu’on peut traduire par condiment. Or, « yaku » signifie littéralement médicament tandis que « mi » veut dire goût » continue-t-il. « Ces condiments FURIFURI créés par Natsuko et Julie rappellent l’esprit des Anciens : se faire du bien par l’alimentation. Autrefois, les médicaments étaient composés d’herbes, de plantes, d’épices, avant de devenir des molécules chimiques… J’aime mener des recherches pour mieux comprendre la santé » s’enthousiasme-t-il. « C’est pour cette raison que je m’intéresse tant à l’umami, ce 5ème goût, en plus de l’acide, de l’amer, du salé et du sucré. On le retrouve dans les furikake grâce aux algues. L’umami, c’est l’explosion du goût, mais sans avoir besoin d’ajouter du sel ! » Autant dire que dès qu’on lui parle d’umami, Kei devient intarissable… Rédigé par Leslie Gogois |